Burn-out ! Nous sommes tous concernés – Les 7 erreurs qui conduisent au burn-out

Les chiffres parlent d’eux mêmes : 1 personne sur 3 fait un burn-out au moins une fois dans sa vie, 1 cadre sur 2.

Tous les milieux professionnels sont concernés.

Les femmes sont plus touchées que les hommes.

On parle souvent du burn-out professionnel, mais il existe aussi le burn-out personnel.

Les signes avant coureurs :

  • Stress
  • Charge de travail
  • Epuisement avec comme symptômes des pertes cognitives, des absences ou des insomnies
  • Insatisfaction générale alors que l’on aime toujours son travail
  • L’esprit au boulot en permanence, on arrive pas à déconnecter
  • Tristesse globale
  • L’impression de ne plus être compétent
  • Manque de confiance en soi, on a besoin en permanence d’être validé par les autres
  • L’arrivée d’un enfant

Nous ne nous reconnaissons plus.

Mais nous ne faisons rien, nous attendons simplement d’aller mieux, mais il n’existe pas de pilule miracle.

Voici les 7 erreurs qui conduisent au burn-out :

1ère erreur : croire que nous sommes ce que nous faisons

Une des premières questions que l’on nous pose lorsque nous rencontrons quelqu’un c’est « tu fais quoi toi dans la vie ? »

Cela donne l’impression que les gens sont plus intéressés par ce que nous faisons que par ce que nous sommes.

Et nous répondons par « je suis (mon métier) ».

Mon métier devient mon identité.

Du coup, nous avons du mal à dire que nous n’allons pas bien, nous pensons que cela vient de nous, que nous ne faisons pas bien notre métier.

Puis nous finissons par penser que nous sommes nul dans le reste aussi.

Parce que depuis l’enfance, le bonheur est conditionné à ce que nous faisons :

  • si tu es sage tu auras droit de jouer à ton jeu vidéo
  • si tu travailles bien à l’école tu auras le vélo dont tu rêves

Donc une fois à l’âge adulte, nous pensons que si l’on travaille beaucoup, nous aurons une reconnaissance de nos supérieurs.

Mais comme elle tarde à venir, nous faisons toujours plus.

Nous sommes beaucoup plus que notre vie professionnelle !

Pour en prendre conscience, apprenons à dire « j’exerce le métier de…« , « je fais le métier de…« , j’occupe le poste de… » au lieu de je suis.

2ème erreur : Croire les mensonges que nous dit notre égo

  • Croire que réussir sa vie pro c’est réussir dans la vie
  • Croire que la réussite passe par ce que l’on possède et travailler 10h par jour pour payer tous les crédits

Il faut avoir le courage de prendre de la distance.

Et se demander « en quoi le métier que nous faisons est important pour soi ? »

Afin de se connecter à nos valeurs et vérifier que nous sommes en alignement avec.

C’est le : tête – cœur – corps

3ème erreur : Croire que nous n’avons jamais le temps

  • de penser à nous
  • de nous reposer

Ce n’est pas que nous n’avons pas le temps, c’est que nous ne le prenons pas.

Mais ce n’est pas de notre faute, on ne nous a pas appris à prioriser.

Lorsque l’on se dit que nous n’avons pas le temps, que nous avons trop de choses à faire, à penser, c’est qu’il y a quelque chose en nous qui bloque.

Et bien souvent cela ramène à l’enfance et à l’éducation qui nous influence par les messages répétés que l’on entendait.

Ce sont les messages contraignants

Et les plus propices au burn-out sont :

Le soit fort

Si l’enfant entend régulièrement « arrête de te plaindre », « arrête de pleurer », il va comprendre qu’il doit supporter en silence.

Et une fois adulte, il va encaisser sans rien dire jusqu’à ce qu’il craque.

Les migraines, mal de dos, problèmes de peau, surpoids sont les signes d’alerte que notre corps envoie.

Le soit parfait

Si on dit à un enfant « tu aurais pu mieux faire », il entend « je ne suis pas assez bien »

Si on entoure ses erreurs au lieu de souligner ce qui est juste, on lui fait remarquer qu’il n’est pas parfait et il va tout faire pour être parfait, avoir tout juste.

Donc il devient perfectionniste et va s’appliquer jusqu’à l’épuisement à ce que tout soit parfait dans tous les domaines de sa vie.

Le fait plaisir

Lorsque l’on dit à un enfant « soit gentil avec ta sœur, ou la dame, ou le copain etc. », il perçoit que s’il fait passer les autres avant lui, il sera aimé.

Du coup, il est tourné vers les autres, les fait passer en priorité et s’oublie complètement.

En résumé, nous pouvons dire 100 fois à quelqu’un il faut « lâcher prise », « penser à toi », « mettre de la distance avec ton boulot », « te reposer », « apprendre à déconnecter » etc.

Si nous ne travaillons pas sur nos messages contraignants, ça ne sert à rien.

4ème erreur : C’est comme ça, nous ne pouvons pas faire autrement

Ce n’est pas que nous ne pouvons pas, c’est que nous n’osons pas.

Et derrière se cache une peur inconsciente, une croyance limitante.

Il faut donc aller les chercher et travailler dessus afin de prendre conscience que c’est notre peur qui nous bloque et non la situation qui est insurmontable.

Mais attention, le changement doit être progressif et permanent,

Car s’il est trop rapide, nos peurs prennent le dessus et nous faisons machine arrière.

5ème erreur : nous avons peur du regard des autres

Et donc peur d’être rejeté.

Du coup nous n’osons pas nous rebeller pour ne pas être jugé.

Et nous acceptons, même si nous ne sommes pas d’accord.

Nous devons nous poser la question « à qui avons nous peur de déplaire ? »

Et apprendre :

  • A nous sentir légitime
  • A prendre notre place
  • A dire « je veux »
  • A dire non

6ème erreur : nous avons un métier trop stressant

Souvent il y a peu de stress

Ou pas autant que nous le pensons.

C’est parce que nous n’arrivons pas à cloisonner.

Quand nous fermons la porte de notre bureau, est-ce que nous y pensons encore ?

Et est-ce que nous arrivons à laisser les problèmes de la maison à la maison ?

Le cerveau travaille en permanence.

C’est la charge mentale.

Donc nous devons apprendre à cloisonner nos pensées, laisser au boulot ce qui appartient au boulot et à la maison se qui appartient à la maison.

7ème erreur : Nous pensons que c’est à cause de notre travail

Nous pensons que c’est mieux ailleurs, que les conditions sont meilleurs.

Et c’est le cas…

Au début !

Car nous avons changer la forme mais pas le fond.

Et nous retombons dans nos travers de bon petit soldat.

Ceux la même qui finissent par nous conduire à l’épuisement.

Apprenons à lâcher prise, à rester connecté à nos valeurs, à prendre de la distance pour éviter le burn-out.

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